Retranscription des principales questions
- interviews radio et presse écrite 2005-2007 -
( mise en ligne de cette page le 21 Fev 2008 )
Q: Pierre Jovanovic, vous êtes connu pour votre livre sur les
anges gardiens, mais vous avez d'autres livres, tout aussi étonnants,
voire déstabilisants. Quel est celui qui vous a le plus
déstabilisé, vous, en l'écrivant ?
Pierre Jovanovic : Je crois que c'est la Biographie de
l'Archange Gabriel. C'est le livre qui m'a le plus ouvert
l'esprit à cause des recherches phénomènales que
j'avais dû faire. Par exemple, découvrir que l'Eglise ne
voulait pas que les fidèles puissent connaître le
contenu des évangiles m'avait profondèment choqué.
Ensuite que Gabriel, un ange qui n'existe que dans les livres pour
beaucoup, soit déjà connu des Sumériens et des
Babyloniens, a été un élément
déclencheur. Gabriel n'est pas le simple ange messager, tel
que le Vatican veut le présenter aujourd'hui. Il est bien plus
que cela. En fait, la hiérarchie céleste, telle qu'on
nous la présente aujourd'hui est totalement fausse. Gabriel
dépasse l'entendement. Je peux dire que la Biographie de
Gabriel a été une révélation sur
d'autres réalités. La réalité humaine a
bien peu de choses en commun avec l'autre réalité.
C'est d'ailleurs le sentiment de tous ceux qui l'ont lu, en
particulier des personnes qui s'intéressent aux anges, ou se
prénomment Gabriel ou Gabrielle et qui se sont toujours posé
des questions sur son sujet.
Q: J'ai lu Le Prêtre du Temps, votre seul roman. On début
on ne comprend pas trop où vous voulez en venir, mais après,
c'est une véritable révélation, on ne peut plus
le lâcher des mains. D'ailleurs, de tous vos livres, c'est le
seul dans lequel Lucifer fait une apparition remarquée, et
comme d'habitude, avec une approche différente. La fin est
proprement fascinante et je comprends que Philippe Tesson ait dit :
« c'est le livre le plus fascinant et le plus étrange
que je n'aie jamais lu ». Comment avez vous écrit
ce roman ?
P.J.: Je l'ai écrit dans une transe. Un jour de 1994 ou 95, la rédaction
du Quotidien de Paris m'avait demandé d'écrire un grand
papier sur le bug informatique de l'an 2000 qui était annoncé
comme le plus grand crash de l'histoire. Et c'est là que j'ai
réalisé que le temps des hommes était compté
non pas en partant de l'année de naissance du Bouddha, de
Mahomet, ou d'Abraham, mais bien à partir de la naissance du
Christ. Quand un musulman reçoit son relevé de carte
bleue au Pakistan ou en Iran, les dates imprimées sont
calculées à partir de la naissance du Christ. Idem pour
un Japonais. C'est très fort de la part du Christ, si vous
réfléchissez bien... imposer sa mesure du temps au
monde entier à partir de sa naissance ! Ce roman, je l'ai
écrit dans une transe en Californie au moment de l'arrivée
de la tempête El Nino. Il a plu pendant trois mois d'affilé
et les glissements de terrains m'empêchaient de sortir. Lorsque
je suis rentré dans ce livre, j'ai vécu une véritable
folie comme si tout venait d'un autre moi-même. C'est très
bizarre comme sensation... C'est l'histoire d'un jeune prêtre
d'Amon vivant en 1800 av JC et qui a la capacité, comme le
Padre Pio, de voir le passé et le futur de chaque personne
qu'il croise. Il est le fils du Temps, qui, jaloux de Dieu, a voulu
lui aussi avoir son fils. Il devient donc le grand Oracle d'Amon à
cause de sa capacité à voir le futur. Tout repose sur
des faits réels, j'ai dû lire au moins une centaine de
livres d'égyptologie pour me documenter sur la vie quotidienne
à cette époque précise. Par exemple, savoir
comment étaient payés les prêtres d'Amon, quelle
était leur hiérarchie, leur cérémonies,
etc. Et ce jeune prêtre découvre que voir le futur
signifie aussi ne pas pouvoir aimer, parce que aimer sous entend ne
pas connaître le futur. Chaque fois qu'il pose ses yeux sur une
femme, il voit son avenir puis la séparation avec elle. Et
cela le déprime. Et du coup il ne tente rien. La seule fois où
son don ne fonctionne pas, c'est le jour où il pose ses yeux
sur une fille de Seth, une rousse, une fille du Diable pour les
Egyptiens. Il vit un paradoxe et en même temps par son don, il
voyage dans le futur où il rencontre le Christ. J'avais reçu
à l'époque énormément de courrier de
lecteurs me demandant des précisions, comme vous, sur la
manière dont j'ai écrit ce livre. Ils me disaient
qu'arrivés au bout, ils le relisaient depuis le début.
Des loges féminines en ont fait des « planches »
d'études, etc.
Q: Pourtant, une certaine folie ressort de ce livre. Il vous révèle...
P.J.: Je suis fou, c'est ça que vous voulez dire ?
Q: D'une certaine façon oui, pour oser écrire tout ce que
vous avez écrit, oui. Par exemple Le Mensonge Universel.
Vous êtes fou de révéler
une vérité que même les plus grands sumérologues
n'ont pas osé dire ouvertement. Et vous mettez les pieds dans
le plat en assassinant les rédacteurs du Livre de la
Genèse ! Vous avez attaqué le plus sacré
du Sacré...
P.J.: Avant de vous répondre, je dois vous préciser que Le
Mensonge Universel vient de toutes mes recherches sur la
littérature sumérienne pour mes deux livres sur Enoch.
J'ai lu le texte d'Enki et Ninhursag et je suis même passé
à côté, parce que la traduction avait été
volontairement tronquée. C'est en le relisant que je me suis
demandé « mais c'est quoi cette déesse
qui naît de la côte d'un Dieu ? ». J'ai
voulu approfondir et là, ça été le choc
intellectuel, un électrochoc même. C'est une honte de la
part du Vatican d'avoir caché sa découverte car c'est
le Père Vincent Schell qui a traduit le texte en premier. Il a
vu que c'était LE texte qui a servi au rédacteur du
Livre de la Genèse... On nous a culpabilisé
avec ça. Pour rien. C'est un mensonge éhonté
depuis 1915. Je crois que c'est mon livre le plus fort, le plus
dérangeant, comme le couteau incandescent de la Vérité.
Mais les médias l'ont censuré. Beaucoup de journalistes
ont dit « mais je ne peux pas présenter ça
à l'antenne, je vais me faire massacrer... ».
Et je comprends. Sur Sud-Radio, je me suis fait insulter en direct
par une catho traditionnaliste... Dans un salon du livre,
l'agressivité de certains est palpable. Les fondamentalistes
bibliques, protestants et évangéliques m'agressent mais
ils n'ont aucun argument pour dire que j'ai tort ou que le Dr Samuel
Noah Kramer a eu tort. Toute personne devrait lire ce livre, mais peu
ont le courage de remettre en cause la base même de leur
croyance. Pourtant ce livre ne remet pas en cause les évangiles,
ni les autres textes de l'Ancien testament. C'est juste une mise au
point phénoménale sur le pillage de la littérature
sumérienne fait par les Hébreux. Les bénis de
Dieu étaient d'abord les Sumériens. Dieu merci, il y a
eu des journalistes courageux qui en ont parlé et je les
remercie.
Q: Alors, la question que tout le monde doit vous poser régulièrement
: parlez-vous avec votre ange ? Et est-ce qu'il vous répond ?
P.J.: Bien-sûr que je parle avec lui, mais il me répond
rarement. Vous savez je ne l'ai vu qu'une fois. En revanche, il
m'arrive de l'entendre. D'ailleurs, plus je vieillis, plus je
l'entends, ce qui ne manque pas de m'inquiéter... Mais
n'oubliez pas, votre ange ne veut pas que vous deveniez une
marionnette, sa marionnette, qui vous dit ce que vous devez faire et
comment le faire. Vous avez, nous avons, le libre-arbitre et c'est la
base même de nos choix, bons ou mauvais. Et là-dessus,
votre Ange ne doit pas intervenir. En revanche, si vous le priez, je
peux vous garantir qu'il changera votre vie, totalement.
Q: Comment écrivez-vous ? Comment trouvez-vous vos sujets ? Tous vos
livres sont forts, je pense aux deux livres sur Enoch ou l'Explorateur de l'au-delà...
P.J.: Mes livres sont tous à « tiroirs ».
L'Enquête sur l'Existence des Anges Gardiens a donnée
Le Prêtre du Temps et la Biographie de l'Archange
Gabriel. La biographie de Gabriel a donné les deux livres
sur Enoch. Enoch a donné le Mensonge Universel.
Je me documente tant que je finis toujours par trouver un autre livre
ou sujet fascinant. C'est comme cela que j'ai avancé la maison
d'édition.
Q: Vous qui avez tant écrit sur les anges, quel est votre ange favori ?
P.J.: Gabriel bien-sûr. Il suffit de lire la biographie. Vous savez,
il est un sujet tabou, personne en 2000 ans n'a osé écrire
sur lui alors que vous avez grosso-modo 800 livres sur Saint Michel.
C'est révélateur. Cela dit, Mikaël est
impressionnant.
Q: Qu'est-ce qui vous fascine tant chez Gabriel ?
P.J.: C'est son côté intellectuel. C'est un ange très
« sémantique », il aime les mots, il
joue avec. Il annonce toujours des choses agréables, jamais
les mauvaises. Il a une vision du destin de chaque homme jusqu'à
sa mort, et même après. Il est LE messager de Dieu par
excellence. Son mystère est extraordinaire et ce qui est
navrant, c'est qu'il soit si méconnu par les gens qui se
contentent de ce que leur dit leur curé ou l'Eglise. Le manque
de curiosité est affligeant des catholiques. De toute manière,
nous sommes aujourd'hui dans la civilisation de l'image, plus dans
celle de l'écrit. Mais Gabriel est un ange de l'écrit,
par définition, et c'est pourquoi j'y suis si attaché.
Q: Vous en voulez beaucoup à l'Eglise catholique. Pourquoi ?
P.J.: Parce qu'elle a dénaturé la richissime spiritualité
millénaire chrétienne. Depuis le concile de Vatican II,
on ne voit que des prêtres qui ne croient ni aux anges, ni à
la Vierge, presque plus au Christ, quant aux démons, ce n'est
même pas la peine d'en parler. Regardez: avant Vatican II,
Gabriel, Michel et Raphaël avaient leur fête séparée
dans le calendrier. Aujourd'hui, Raphaël a été
éjecté, et Gabriel et Mikaël se partagent la même
journée, le 29 septembre. La fête des anges gardiens du
2 octobre aussi a été enlevée, et remplacée
par Saint Léger dont tout le monde se moque. Pourquoi ? Pour
que les catholiques ne pensent plus aux anges. Les nouveaux prêtres
ont enlevé les anges. Ils n'existent plus. Les anges sont une
insulte à leur philosophie nouvelle. Les rares prêtres
qui respectent et prient la Vierge et les Anges sont ouvertement
moqués. C'est une situation très étrange qui
garantit la mort progressive de l'Eglise. Bientôt, elle ne sera
plus qu'une coquille vide, un musée. Un autre exemple: pour
l'Enquête sur les Anges gardiens, j'ai donné des
interviews sur toutes les radios de France et de Navarre. La seule
qui ne m'ait jamais invité c'est radio Notre-Dame, la radio
catho française. Cela veut tout dire. Il a fallu le courage de
la journaliste Billie pour que, 12 ans après la parution du
livre, je sois invité, et encore, sous le contrôle d'un
curé qui était là à lire son dictionnaire
parce qu'il ne savait pas trop comment parler des anges gardiens !
Dieu merci, les anges n'ont pas besoin du Vatican pour exister et
pour s'occuper de leurs protégés....
Q: Vous croyez en Dieu, vous pensez qu'il y a une vie après la mort ?
P.J.: !! Si je crois en Dieu. Ce n'est pas une question de croire, mais de
savoir. A votre mort, vous revivrez toute votre vie, du début
jusqu'à la fin. Le bien, le mal, le nul, le médiocre,
le merveilleux, le doux, chaque moment vous sera réstitué.
Il faut le savoir. Tout est dans l'Enquête sur l'Existence
des Anges Gardiens... Des centaines de milliers de personnes ont
retrouvé la foi grâce à ce livre, alors qu'au
début je l'avais écrit par simple passion...
Q: Une conclusion ?
P.J.: Les temps à venir vont être très difficiles et
spectaculaires (note: cette interview date de juillet 2007). Plus que jamais il faut parler à votre ange
gardien et le prier. Il vous donnera des signes. Tous ceux qui m'ont
écouté ont obtenu des synchronicités
spectaculaires. Il faut le faire tous les jours, le mettre au défi
de vous prouver son existence. Et bien-sûr lire mon enquête !
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